Partir. Vers le bleu du ciel, sur le bleu de l'océan. Prendre le large, les voiles, larguer les amarres. Changer de direction, de rythme, d'horizon. C'est possible à tout âge. Quand l'idée fait martel en tête, que les planètes s'alignent, que quelqu'un nous donne l'info qu'on attendait ou l'opportunité de'.
On me trouve courageuse d'être partie. Moi je trouve ceux que j'aime courageux de rester. Oui, il y a l'acclimatation, le risque, le manque des proches, la perte des repères. Mais on s'en crée d'autres, dans un monde connecté qui-plus-est aujourd'hui. Et puis je suis surtout partie pour sauver ma joie, répondre à un élan, à une énergie.
Et plus on voyage plus on rencontre de gens comme ça.
Et parfois juste, déjà, des gens qui non pas changent de vie mais suivent leurs rêves, pendant quelques mois. Comme ces copains, dans la vingtaine, qui font leur traversée de l'Atlantique. Ou ce sexagénaire, parti seul sur un bateau a priori mal approprié à cette traversée de la France au Cap-Vert. Tous arrivés à Tarrafal -).
L'appel de la mer, si fort, je ne l'ai pas encore, mais je n'exclus pas de l'avoir un jour. Il a un goût pour moi de grand lâcher-prise. Pour l'instant je la contemple la mer, et je m'y baigne, elle qui nous borde de tous côtés, bienvenue-)
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