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Halte à la sinistrose- vers "le moindre effort"

Dernière mise à jour : 29 nov. 2023

Et si on s'attaquait à cette sinistrose ambiante?

Pourquoi sommes-nous plus déprimés en France, et quasi en Europe, qu'ailleurs?


Parce qu'on nous a appris que rien n'était facile, que la vie était ingrate, qu'il fallait travailler dur pour arriver à quelque chose. Mais pour beaucoup de gens, dans beaucoup d'autres zones du monde, on ne pense pas comme ça, ce n'est pas vrai.

Dans des pensées de l'abondance et du moindre-effort, on suit ce qui nous fait plaisir, la vie n'est pas une lutte, on croit que tout est à sa place, on fait confiance à l'Univers, au présent tel qu'il est et à demain tel qu'il se présentera.

Dans une pensée de l'abondance et du moindre effort, je crois et j'expérimente que, certes, j'ai à faire le premier pas, j'ai à demander, quand je veux quelque chose, à essayer; mais si ça coince ou que ça ne marche pas, j'attends, je me déplace, je regarde ailleurs. Ce n'est pas que ce n'est pas bon, c'est que ce n'est pas le bon moment.

Dans l'orchestration de l'Univers, celui-ci a des plans pour moi et pour l'autre à côté de moi. Il y a mes désirs, mon temps, et les désirs et le temps de l'autre à côté de moi. Et l'Univers organise tout ça. Pas avec rigueur et autorité. Avec souplesse et adaptabilité. Dans le flux abondant de l'énergie vitale.


On nous a appris à lutter pour obtenir ce qu'on veut, à croire qu'il fallait être le meilleur, que si on n'obtenait pas une chose, c'est qu'on n'avait pas assez travaillé pour l'obtenir. Mais non. ça, ça va dans une logique de concours; pas dans une logique de bonheur et de réalisation de soi.

Dans une logique de bonheur et de réalisation de soi, si je n'ai pas réussi à obtenir ce que je veux ou croyais vouloir, c'est que ce n'est pas comme cela, par ce biais-là, à ce moment-là, qu'il me faut l'obtenir. Ce sera sûrement meilleur pour moi après. Peut-être que j'ai autre chose à vivre, à faire, avant, et que je ne le savais pas. L'Univers lui, sait.


Il nous faut apprendre à suivre le plaisir, à en faire notre baromètre. Non pas le plaisir immédiat et superficiel du sucre, du switch, des réseaux sociaux, de la télé; aussi, pourquoi pas, de temps en temps, mais pas que.

Il faut que j'aille ou je fasse ce qui me donne de la joie, ce qui me donne de l'énergie, ce qui me fait me faire sentir bien, ce que je sens bien. Ce qui me coûte moins d'effort, voire "le moindre effort" et plus de plaisir, est une bonne voie à suivre.


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2 comentários


vem9rz
10 de dez. de 2023

En France et encore plus en Aveyron nous avons eté éduqués avec la devise:

" pour réussir il faut travailler,le travail c est la vie,la priorité c est le travail".

Les loisirs, le bien être, je dirai même l Amour, l Amitié passent en second.

Aussi plus on avance dans l âge, plus il sera dur de changer de philosophie mais pour les jeunes, peut être que cette façon de vivre, que tu évoques , pourrait leur apporter une autre joie de vivre Je vais y réfléchir, et à l occasion je suis prête à debattre ce sujet avec toi.

Merci de nous faire partager cette nouvelle interpretationde la vie,ce qui pourrait nous aider à mieux comprendre ces différences

Chacun…


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Dans les yeux d'Emilie
Dans les yeux d'Emilie
12 de dez. de 2023
Respondendo a

Merci et bravo pour ton ouverture! C'est vrai que c'est un peu dur, cette priorisation...

Oui, dur aussi de se défaire d'une pensée qui nous a construit dès l'enfance et qui pétrit notre culture depuis des siècles! Et qui a sa part de bon, d'ailleurs: "Le travail éloigne de nous trois grands maux, l'ennui, le vice et le besoin", écrivait Voltaire -) Mais puisse-t-on en effet faire entrer de la modération et de l'équilibre, des philosophies plus douces...

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